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Toujours Apprendre ; Apprendre, toujours

30 avril 2024 Laisser un commentaire

« On n’arrête pas de faire des choses parce qu’on devient vieux ;
On devient vieux parce qu’on arrête de faire des choses. »

Je ne me souviens plus où j’ai lu cela, mais, il y a du vrai là-dedans.

C’est la même chose pour les apprentissages.

Apprendre ? Encore ?

J’ai terminé mes études il y a quelques décennies maintenant, et à cinquante balais je devrais apprendre encore ?

On apprend de la vie de tous les jours, c’est évident. Acquérir de nouveaux savoirs, de nouvelles compétences techniques, littéraires, historiques, philosophiques, etc. Je l’ai réalisé, et surtout je l’ai compris lorsque encore étudiant, j’ai réalisé que je m’enfermais dans mon domaine, le codage informatique. Je l’ai appliqué encore lorsque, après une décennie sans aucune activité sportive, j’ai acheté un vélo et ai entrepris un début de remise en forme. Sans le cyclisme, à mon tout modeste niveau, je serais devenu vieux à tant physiquement que mentalement. Au lieu de cela, la pratique m’a aéré le corps et l’esprit, ça m’a appris à ouvrir à nouveau les yeux sur le monde et sur moi, et m’a redonné le goût de l’effort.

Apprendre un peu d’électronique en partant de kits de base, en passant très vite aux arduinos et apparentés, aux Raspberry PI et autres ESP. Manier le fer à souder, concevoir des circuits sur plaquettes à bandes et en optimiser le routage, produire une commande de bandes de LEDS RGB, un scanner I2C, un pico-ordinateur.
J’ai appris l’échec aussi, et surtout comment et pourquoi parfois ça ne fonctionne tout simplement pas. L’échec fait partie de l’apprentissage.

Et de ce côté-là, j’ai bien appris. Savoir remettre son ouvrage sur le métier, relativiser, ne pas chercher à optimiser à l’outrance.

Côté langues, je me suis également remis à l’Allemand, à mon rythme, sans chercher à devenir bilingue, mais simplement devenir capable de lire un document technique, un article de blog, un post sur Mastodon, des commentaires dans un code source. Ré-intégrer du vocabulaire, utiliser ces @#!ies de déclinaisons. Recommencer à apprendre le Tibétain fait aussi partie de mes projets. Dans les deux cas, j’ai une méthode et un dictionnaire de base. L’intégration se fait au fur et à mesure.

Tout cela prend du temps, un peu d’argent, de l’énergie. Alors…

Pourquoi ne pas me cantonner aux domaines requis pour mon emploi ?

Côté métier, tout change, aussi bien le projet auquel on est affecté que les technologies. Les compétences doivent suivre, et elles ont suivi jusqu’ici. D’ingénieur réseau, je suis devenu développeur, testeur, un peu CP lorsque ça a été nécessaire, et maintenant le support applicatif et un peu qualité de données. A chaque changement , j’enrichis mes compétences et continue ma veille pour entrevoir de quoi l’avenir pourrait être fait.

Et puis, hors de question de m’encroûter et devenir obsolète.

… Pourquoi s’infliger tout ça ?

Passons sur le terme « s’infliger ».

Côté personnel, on m’a parfois demandé pourquoi je « m’embête » à apprendre des choses qui n’auront pas d’impact sur mon métier, mon emploi, mon employabilité. Et bien, la vie, ce n’est pas qu’un emploi. Le travail n’est qu’une partie de la vie. Une partie enrichissante, certes, qui paie les factures, comme je l’entends souvent dire, mais ce n’est pas tout. Mon travail n’est pas mon identité. Alors, cette vie hors travail, je ne vois pas pourquoi je ne l’enrichirais pas elle aussi.

Rétro-computing, électronique , musique, écriture, blog, lecture, philosophie parfois, menuiserie, aéromodélisme… Tout cela finira bien par servir d’une manière ou d’une autre, ne serait-ce que dans l’attitude mentale.

Se contenter du status quo, rester « statique », très peu pour moi, et comme dit l’adage,

Il n’est point de journée plus perdue, que celle où l’on n’a point ri.

J’ajouterai ceci :

Il n’est point de journée tant perdue que celle où l’on n’a rien appris.

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Pas de billet cette semaine…

16 janvier 2024 1 commentaire

… ni les deux précédentes.

Il y a une raison. Non pas que je fasse le bilan de l’année écoulée ou que je prenne de possiblement bonnes résolutions. Les résolutions, bilans et autres f… Je m’emporte mais c’est nope, no way !

Je dois prendre une décision.

Et pas des moindres. Ça a une incidence sur mon sommeil et, partant de là, sur ce qu’il me reste d’énergie une fois la journée de travail terminée.

Je suis locataire depuis … oulah ! Depuis 2005, année où j’ai dû trouver un nouveau logement. Pas de problème de traites non payées, loin de là, mais nous avons dû vendre la maison familiale. Ceux qui savent pourquoi, savent. Pour les autres, et bien, c’est qu’on n’a pas eu l’occasion d’en parler alors… désolé.

Ma vie de locataire

Locataire depuis tout ce temps, donc. J’ai d’abord occupé un appartement, et l’expérience a été très négative. Quelques voisins pas méchants, mais parfois indélicats. Johnny le soir en rentrant du travail, ça va une fois, mais quand tous les jours ça alterne avec Mylène Farmer à quatre heures du matin chez l’autre voisine, j’ai été bien content de pouvoir partir.

J’ai ensuite pu louer une petite maison, plutôt une maison vraiment petite, mais ça m’a convenu tout ce temps, surtout avec un loyer plus que correct et des voisins calmes. Ça me convient toujours, d’ailleurs, mais toute chose a une fin. Le propriétaire souhaite récupérer son bien, et le bail ne sera pas renouvelé. Je le sais depuis une première annonce il y a quelques années, heureusement pour moi non traduite dans les faits, ce qui m’a laissé trois ans supplémentaires pour me retourner.

Enfin, me retourner… Il faut voir…

Lors de ces trois années j’ai vu les loyers de la région augmenter de façon honteuse. Il faut maintenant débourser mensuellement plus de huit cent euros pour une maison en bon état, sans trop de terrain, quand terrain il y a, et parfois pour un logement plus petit que celui que j’occupe actuellement, parfois aussi avec des conditions clairement hors la loi, sans oublier une caution solidaire.

A ce prix-là, autant redevenir propriétaire. Cette maison, je la connais bien. Bien sûr, elle est ancienne, mais elle est globalement en bon état. Il y a évidemment des travaux à faire. Changer les fenêtres, un peu d’électricité, refaire le portillon de la courette, mais il y a moyen que je puisse me permettre de l’acheter.

Donc questionnements.

Acheter, louer, s’éloigner un peu, beaucoup plus loin, voire vraiment plus loin avec le risque de dépenser en transports ce que j’économiserais en loyer ou en traites… Oui, il y a de belles maison du côté de Maubeuges avec de beaux terrains à prix contenu. Allez voir par vous-mêmes, vous pourriez être étonnés. Mais me concernant, c’est non.

Cinq mois, et le retour de Maurice

Il me reste moins de cinq mois pour trouver une location, deux de moins pour signer un compromis de vente/d’achat… J’ai pour l’heure temporairement arrêté de regarder les annonces immobilière car je voyais défiler les annonces, photos, descriptions dès que je fermais les yeux. Ça et Maurice, mon covid de décembre (oui, j’ai donné un nom à cette s@l0p3ri3e, genre « tu dépasses les bornes des limites, Maurice! ») m’ont tapé sur le ciboulot et m’ont largement perturbé le sommeil.

Cinq mois, autant dire après-demain. Vous la sentez la pression qui monte ? Moi, oui.

Pour conclure

J’en suis là de mes interrogations. Et las. Je tente de retrouver un bon rythme. Et un bon souffle. Pas merci encore, hein, Maurice ! La prochaine fois, tu passeras ton chemin !

… et pas de billet cette semaine non plus.

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Quel foutoir !

26 décembre 2023 Laisser un commentaire

 » Dis donc, c’est un peu le foutoir, chez-toi ! « 

Le genre de phrase que j’ai entendu à quelques très rares occasions. Très rares, mais qui donnent tout de même à penser.

Sans le revendiquer, je l’admets volontiers. Si mon chez-moi peut paraître un foutoir innommable, il y a plusieurs raisons pour ça. Mais commençons par …

Un état des lieux

Mes armoires, en plus de ce qu’on est censé y trouver, sont emplies de matériel électronique, de câbles en tous genres. Je possède une servante d’atelier entièrement dédiée à l’électronique et à l’impression 3D. La table de salon est en attente perpétuelle de rangement. Il y a quelques semaines j’y ai revu le plateau en bois, mais de nouveaux cartons y ont trouvé place. Le dessous de cette même table est rangé au carré… plein de cartons contenant du matériel pour de nouveaux projets.

Bureau encombré : livres, clavier, casque, ...
Organisation de bureau de type lasagne.

Le bureau ? Emblavé par une pile de bouquins sous le carnet qui me sert d’agenda, deux-trois disques durs à retester. Ma Pi-Station toujours pas terminée attend une mise à jour recouverte d’une pile de documents divers et variés. Le dessous du bureau est à l’avenant, avec mon NAS, mon 486, ma station QubeOS et, là encore, quelques cartons de matériel électronique et informatique.

Un diagnostic ?

Les états-uniens ont un mot pour cela. Je serais un hoarder, mais là, je conteste.

Je ne collectionne pas (est-ce que cinq calculatrices, c’est une collection ?), je ne thésaurise pas. J’ai même tendance à me défaire de ce qui ne pourra pas me servir. Je donne volontiers et ma carte de déchetterie me sert de temps en temps.

Alors un accumulateur ? Nope !

Ma maison fonctionne normalement.

La vaisselle est faite, la lessive itou, la table de cuisine est propre. Ma grand-mère disait quelque-chose du genre « Tant que la table est propre et les chaussures cirées, ça ira ». Ça ne l’empêchait pas de laver sa maison tous les matins dès le lever.

Personnellement, je ne compte pas passer mon temps à avoir une maison nickel-chrome de la cave au plafond. Les journées sont trop courtes, et je n’ai pas assez de temps pour ça si je veux travailler sur mes petits projets.

Ce qui compte pour moi, c’est de retrouver ce dont j’ai besoin au moment où j’en ai besoin, que ce soit pour cuisiner, travailler le bois, assembler un ordinateur ou un peu d’électronique. Alors, si je dois poser des cartons un peu partout, et bien soit !

Et puis, j’aime bien mon foutoir. Il colle bien à ma façon de fonctionner ; il vit en même temps que mes réalisations et ma progression dans mes domaines d’intérêt.

Je dois déménager bientôt (sous six mois).

Et oui, tout bail a une fin, et là c’est vraiment la dernière. Je dois libérer ma maison pour la fin Juin.

J’espère pouvoir trouver la même (des)organisation dans mon prochain logement, avec peut-être une pièce qui puisse me servir d’atelier, histoire que l’espace principal puisse rester « visitable », mais une maison classique, propre de partout, c’est « no way » !

« Si la vue d’un bureau encombré évoque un esprit encombré, alors que penser de celle d’un bureau vide ? »
– Albert Einstein

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Semaine bizarre

23 octobre 2018 1 commentaire

Mince ! J’ai oublié de publier un article la semaine dernière. Je dors debout ou quoi ?

Il faut dire que la période est un peu bizarre, et surtout très chargée. Enfin, c’est moi qui suis chargé avec ce que je me coltine suite aux dernières inventions de ces  @<censuré>#!es  de Parques…

La petite tendinite à l’épaule est devenue une grosse tendinite du lien huméro-machin-truc. C’est aussi supportable qu’une rage de dents un soir de réveillon ou une otite en plein concert de métal. Du coup, plus de vélo, plus de travail du bois – et moi qui pensais terminer la version de base de mon bureau avant Nanovembre ! Ajouter par dessus un sommeil « façon puzzle », et aussi la quasi impossibilité de conduire au vu de la douleur et des anti-douleurs, ce qui m’étonnera toujours vu que plus ou moins « scientifiquement », ces deux derniers devraient s’annihiler façon m = E / c^2 . Reste à passer par la case radio – un mois de délai, on a le temps de douiller  – avant de recevoir une infiltration salvatrice ou deux. Et repos… Oui, c’est si évident , le repos !

Après une semaine à ce tarif, j’ai parfois des « yeux de hamster », mais je n’ai plus l’impression d’être caramélisé sur un zinc, et les anti-inflammatoires commencent un peu à faire leurs effets. Si ça tombe, ce sera guéri avant le rendez-vous pour la radio. Allez savoir… Une autre façon de faire faire des économies à la sécu.

Bref, ce fut une semaine bizarre (retour sur le début de l’article), où j’ai dormi souvent et beaucoup, et inversement. Parfois debout, d’un sommeil quantique. La grosse différence avec le « dormir debout » des périodes d’insomnies, ce sont les rêves. Ici, il n’y en a pas. Ça ne va pas arranger mes affaires pour le prochain nano… Plus que jamais, ça risque d’être en mode « Panster » intégral. On verra bien.

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Tu es informaticien ? Mon PC ne va pas bien, tu ne pourrais pas… ?

9 octobre 2018 2 commentaires

Petit extrait d’un échange avec un « ami » dont je n’ai eu aucune nouvelle depuis des années jusqu’à la semaine dernière.

« Oh mais au fait, tu travailles dans toujours l’informatique ?

– Tu sais, les informaticiens, c’est comme les avocats, il y en a de toutes sortes…

– Mon PC est hyper lent, tu ne pourrais pas y jeter un œil ? »

Et là, on sent arriver la galère. Les galères :

  • système pas à jour depuis des mois, car ça prend trop de temps
  • multiples barres d’outils et de recherche dans les navigateurs internet
  • plusieurs antivirus installés
  • pare-feu désactivé
  • pas de sauvegarde des photos, vidéos, et autres documents

Pour la famille et les amis proches, je vais faire un effort pour tenter de remplacer le matériel défectueux – j’ai parfois quelques pièces d’avance – nettoyer le système (logiciel et matériel), etc.

Pour les autres, un petit questionnaire préalable montre l’étendue des dégâts potentiels bien plus que probables :

  • les disques de restauration ont servi à autre-chose, ou aucun disque/aucune clef de restauration n’a été créée
  • aucune sauvegarde des données importantes (photos, vidéos, documents) n’a été faite depuis Hérode
  • l’ordinateur lui-même est un nid de moutons, genre « agnus vulgus detritus », qu’on trouve parfois sous les armoires
  • le système installé n’est pas « officiel » – comprendre une copie d’origine douteuse
  • certains câbles internes ont été réparés avec des dominos d’électricien, quand ce n’est pas de grossier tortillons enrobés de chatterton (ne riez pas, j’ai des photos), et des connexions sont faites en forçant littéralement du fil de hut parleur dans les prises molly…

Dans ces conditions, rien que brancher et démarrer le bousin est un risque sanitaire, électrique et potentiellement légal. Le nettoyer prendra vraisemblablement des plombes. Retrouver, sauvegarder et restaurer les données ajoutera plusieurs heures de travail supplémentaire.

Alors je refuse.

Je refuse tout d’abord parce que tout travail mérite salaire. Je n’aurais en principe rien contre l’idée de « mettre du beurre dans les épinards ». Une ou deux machines par semaine, à raison de deux billets de vingt chaque, ça peut donner envie, mais sans statut légal d’entrepreneur, c’est prendre un risque certain. Je me prends déjà un PV pour un feu rouge que je n’ai pas grillé, j’ai tendance à me trouver au mauvais moment au mauvais endroit, alors si le me lance dans le travail non déclaré, je vous laisse imaginer.

Je refuse tout simplement parce que j’ai déjà un travail qui me prend toute la semaine, et que mon temps libre est déjà fort occupé.

Je refuse aussi à cause de la question qui ne tarde pas à venir. « Tu n’aurais pas u la dernière version de tel ou tel logiciel ? « . Et oui, je bosse dans l’info, alors j’ai des prix, c’est évident. Allez demander à un gendarme s’il a des ristournes sur les PV, ou à un toubib si le pharmacien lui fait des prix sur les médicaments. Non, je n’ai pas de tarifs préférentiels sur les logiciels ou le matériel.

Stoppons là. Avant de demander à un « pote » qui s’y connaît de réparer votre PC, posez-vous les questions suivantes :

  • Le système et les logiciels installés sont-ils d’origine, ie. avec une licence officielle (souvent payante, cherchez le lien entre les deux) ?
  • L’ordinateur lui-même est-il entretenu, nettoyé, dépoussiéré ?
  • Êtes-vous prêt à payer le service comme il se doit , soit au moins quarante ou cinquante euros hors taxes pour un service de base ?
  • Avez-vous une sauvegarde intégrale de vos données importantes sur un ou plusieurs disques durs et/ou DVDs ?

Sans un oui à toutes ces questions, prendre en charge un tel chantier est une perte de temps et d’argent. En général, c’est le prix qui fait tiquer, mais si les données sont importantes, il n’y a pas à hésiter, et tout-travail-mérite-salaire.

Encore une fois, pour la famille et les amis proches, je fais ce qu’il faut, sauf évidemment pirater des logiciels , mais pour tous les autres, je refuse net, et ce n’est pas la peine d’insister. Point Barre !

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Nouveau projet.

25 septembre 2018 Laisser un commentaire

Je sais, je m’étais plus ou moins engagé à ne pas lancer de nouveau chantier tant que la liste des « en cours » ne serait pas revenue à une taille raisonnable, mais là, il s’agit de tout autre-chose.

Septembre est presque terminé. C’était la période post-congés pour certains, période de rentrée pour les plus jeunes et, pourquoi pas, une période presque idéale pour faire un bilan. Je n’aime pas les bilans, car ils laissent au mieux une impression de fin d’étape, parfois celle d’inachevé.

En ce Septembre, j’ai levé le pied sur la tenue de ce blog, ainsi que sur mes autres projets et réalisations. Je sais que maintenant, il est temps de s’y remettre, ou plutôt, temps de passer la deuxième, car rien ne s’arrête réellement jamais. La création, l’imagination sont toujours en cours, rien ne les arrête, sauf éventuellement un sommeil sans rêve.

Les premières réalisations sur ma liste sont évidemment les « petits » projets, comme mon contrôleur de leds RGB ou le clavier « one pin ». Le reste s’enquillera au fur et à mesure des « à faire » terminés, et les différentes étapes de plus gros projets comme le bureau  s’intercaleront. Des inattendus se sont également invités sur ma liste, déjà longue comme le bras : enduits, peintures, réparations à apporter à mon logement avant que le mauvais temps ne s’installe réellement.

Justement, en parlant logement, mon propriétaire demande à récupérer sa maison. La législation le lui permet, même si le bail a été reconduit tacitement en Juin dernier, avec un délai de prévenance de six mois. Il me laisse plus ou moins un ans ; c’est plus que correct.

Mon plus gros projet pour les douze mois à venir est donc de trouver un nouveau logement. Dommage, j’aimais bien cette maison malgré ses défauts. Il faut dire qu’elle est bien située, hors de vue depuis la rue, et à portée de plusieurs itinéraires de promenade à pieds ou à vélo. Le loyer est également correct, bien loin du racket pratiqué sur le parc de logements privés.

Je crains fort qu’il ne faille mettre beaucoup plus d’argent dans le loyer après ce prochain déménagement. Acheter ? Les simulations que j’ai faites montrent qu’il me manquerait plusieurs centaines d’euros chaque mois pour garder un peu d’eau sous la quille, et je ne souhaite pas n’avoir que des nouilles pour tout repas pendant vingt à vingt-cinq ans.

Ce sera donc une location, une petite maison avec un garage et un petit jardin, non pas articulée autour d’une cuisine de luxe ou d’un salon vaste et confortable, mais plutôt autour d’une vaste zone où mener à bien mes projets présents et à venir. En somme, une espèce d’atelier comprenant une petite partie habitable.

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Cinq heures trente

31 juillet 2018 Laisser un commentaire

Les congés arrivent à (trop) petits pas. Encore quelques semaines à tenir. Ça devrait aller, mais je vais avoir besoin de quelques grâce-matinées pour me reposer réellement. Ah, traîner au lit une petite demi-heure, se lever à huit heures au lieu des cinq heures trente habituelles.

Cinq heures trente ?

Cette question-là revient presque aussi souvent que le « Tu ne regardes pas la télé ? Mais qu’est-ce que tu fais de tes soirées ?

Pour comprendre, il faut revenir quelques douze ou treize années en arrière. Je me levais vers huit heures pour un départ au travail au plus vite. Je devais me dépêcher, avaler mon petit-déjeuner tout rond quand j’en avais le temps, m’habiller en vitesse et me lancer sur les routes pour tomber juste… dans les bouchons.

C’était une période très difficile de ma vie. Le divorce, un nouveau travail, « tout ça », comme on dit.J’ai fini par en avoir assez de courir, et j’ai pris mon temps… en me levant toujours à huit heures, ce qui m’obligeait à speeder le reste de la journée pour que le travail dû soit fait.

Pas glorieux du tout.

Cinq heures trente, donc

Mon but était d’avoir le temps le matin. Du temps pour un vrai petit déjeuner, du temps pour lire, pour écrire, bricoler un peu. J’ai donc fixé mon heure de lever à cinq heure trente. Avec un départ pour le travail à sept heures moins le quart pour éviter les embouteillages, ça me laisse plus d’une heure pour me préparer sans stress, entretenir mon jardin en bacs, repasser une chemise si il faut, etc.

Enfin des débuts de journées tranquilles, sans stress, sans avoir à courir.

Reste un problème à gérer, ou plutôt deux. Le premier est simple : à dix heures, pour moi il est midi, et mon estomac gronde comme un ours affamé. Un petit en-cas pour tromper la faim, et c’est réglé.

Le second problème ?

Les soirées

Se lever plus tôt n’allonge pas les journées. Au mieux, ça les rend plus longues, mais en réalité, ça raccourcit les soirées. A vingt et une heures, il n’y a plus personne à la barre, et le navire menace de s’échouer en vrac sur le canap. Le plus simple est d’évacuer son âme dès que les yeux se croisent. Avec le temps, l’heure du coucher oscille entre vingt heures trente et vingt deux heures, à une vache près, mais en respectant ce principe, et sans se forcer à passer son cap, cinq heures trente le matin, c’est du gâteau.

Alors, pourquoi j’en parle ?

Et bien… je suis crevé, les batteries sont à plat, et les congés sont un poil trop loin. Lever difficile, après-midi en mode zombie, soirée inexistantes, et les weekends ne suffisent plus.

Je veux mes vacances !

Elles finiront bien par arriver, ces vacances, et je compte bien en profiter : changer d’air, changer de rythme, pioncer autant que nécessaire, n’accepter (presque) aucune contrainte, passer de bons moments sans m’imposer quelque horaire que ce soit.

En trois mots, de vraies vacances.

Je réduis déjà le rythme, en dehors du travail. Déjà, ce billet est en retard, et je verrai si j’en produits un les deux ou trois prochaines semaines, même si les sujets ne manquent pas.Je vais plutôt m’occuper de deux bécanes en attente de linuxification, terminer le contrôleur de leds RGB, lire…

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Canicule, culicidae, choucroute

17 juillet 2018 Laisser un commentaire

Une petite râlerie pour commencer ?

Les quelques jours de répit la semaine dernière n’ont pas suffi, et la chaleur a repris de plus belle. Mon temps libre se répartit entre larver comme un ours dans sa grotte et tenter de dormir avec la fenêtre grande ouverte, histoire d’avoir un peu d’air, et espérer un peu de fraîcheur au petit matin. Avec les moustiques – cette partie du village est bâtie sur un ancien marais – quand ce ne sont pas des abrutis qui klaxonnent jusqu’à pas d’heure en braillant des « on a gagné » en oubliant que le « on », ce n’est pas eux, et qu’ils n’ont donc en personne pas mérité autre chose que le mauvais karma d’avoir supporté une compétition de millionnaires dans le pays d’un dictateur déguisé en démocrate. Oui, je râle, oui, la chaleur me rend grognon, je suis de très mauvais poil (et du poil, un ours, ça connaît bien). C’est le côté Mr Butcher du pseudo-duo dont je joue parfois.

Bref, je suis crevé, je dors mal, mes vacances sont encore loin, j’ai pas mal de boulot – encore heureux, tiens !

Tout n’est pas négatif là dedans. Je dors peu et mal, mais ça me laisse pas mal de temps pour gamberger. Les sujets ne manquent pas, à commencer par les projets en attente d’une météo plus favorable.

Le projet bureau refait surface.

J’y tiens, à ce bureau. Ce qui coince, pour le moment, est l’absence de longerons de bois pour relier les pieds en une sorte de U aplati et inversé, comme une antique table de ferme en bois massif, mais avec le montant central déporté vers l’arrière. Un bois dur d’une section de cinq à six centimètres serait l’idéal, avec deux longueurs de 70 et une de 120 centimètres. Malheureusement, soit c’est hors de prix, et ça ne rentre pas dans le budget, soit ça se vend en longueurs de quatre ou cinq mètres, et ça ne rentre pas dans la voiture. Pour la seconde solution, je pourrais couper mes longueurs sur le parking et embarquer les morceaux, mais je suis déjà en mode surchauffe.

Entre deux salves de prélèvements sanguins par ce s@#!es de Culicidae m’est venue l’idée de les fabriquer, ces longerons. On trouve dans le commerce des carrés de pin de trois par trois centimètres, en longueur de 2,40 mètres. Il m’en reste d’ailleurs deux. Le pin est un bois plutôt fragile, qui marque et plie assez facilement, surtout quand un John y appuie sans ménagement le quarante-six et demi de ses petits pieds, mais ces carrés-là sont plutôt rigides, et en les contre-collant, je pense obtenir un matériau à la fois solide avec une section de six par six et facile à travailler.

Il fait trop chaud, je disais, avec pas loin de trente en plein cagnard, mais en ventilant très tôt, puis en occultant les fenêtre, ma grotte commence sa journée à 18 ou 20°C, et plafonne à 24 ou 25 °C en journée. En commençant très tôt, la partie « physique » du travail peut-être terminée pour huit heures.

Bientôt les vacances ?

Quelques semaines encore. J’ai assez de travail pour ne pas voir le temps passer, mais ça va finir par arriver, une peu comme la petite vér… euh… ça va arriver.Il faut toujours un jour ou deux pour atterrir, et mais je suis toujours surpris de me lever à l’heure habituelle sans avoir à aller travailler.

Mes loupiaux sont grand maintenant. Ils n’en sont pas encore à mener leur propre meute, mais assez âgés pour décider pour eux-même. Pour résumer, l’un travaillera pour financer une partie de ses études, l’autre a trouvé « mieux » à faire. C’est de leur âge, je comprends, et c’est la vie, non ? Ça va me faire bizarre, ces premières vacances en solitaire !

Une partie du programme est déjà établie. Mon logement a besoin de quelques travaux, et il y aura quelques jours à passer sur les travaux « lourds » du jardin. L’autre partie, et bien je commence à y penser. Du vélo bien sûr, à raison d’une trentaine de kilomètres par jour, et je ressortirais bien mes avions pour quelques séances de vol électrique, histoire de me rappeler de ce que c’est.

Je compte également aller voir un peu de pays. Pas très loin, et pas très longtemps, mais assez pour me couper d’un peu tout. A priori j’ai déjà une destination, avec un pied à terre chez l’habitant, et quelques bonne balades à faire, à vélo ou à pieds.

Le vélo, justement

Mon bicyclown est équipé de chambres anti-crevaison, dans lesquelles une espèce de gel épais est sensé combler les éventuelles fuites. Et bien, ça marche … à moitié.

Pas besoin de regonfler entre deux parcours. Le caoutchouc d’une chambre est toujours un tout petit peu poreux, et le gel en question fait bien son travail. C’est la moitié qui fonctionne. Par contre, anti crevaison, mon zieu ! Je me suis retrouvé à plat, pour un trou d’un pouillème de millimètre. Dans l’urgence, j’ai simplement remplacé la chambre par une de ses sœurs, et je l’ai réparée une fois rentré chez moi. La réparation validée par un gonflage un peu costaud, surprise ! Le gel s’échappe par la valve lors du dégonflage ! On y arrive, mais c’est fastidieux.

Pour le reste, la partie cycle encaisse assez bien, même si les roulement des roues finiront bien par lâcher. Ce sera l’occasion de changer les moyeux et de les équiper de freins à disques. Les patins sont efficaces lorsqu’ils sont secs, mais une fois mouillés, et ça arrive souvent quand on roule en chemins de terre dans les bois, c’est aussi efficace que d’espérer finir par s’arrêter « naturellement ».

Ah oui, toujours pas de casque à ma taille. Je vais devoir commander ça par internet…

Choucroute ?

Je pédale dans la semoule… A me demander si prendre mes congés aussi tard est une si bonne idée, après tout. J’ai besoin d’une petite pause, sans activité de fond, me la couler douce en soirée durant une ou deux semaines, écrire un peu, gribouiller, gratter la basse…

Choucroute ? J’avais simplement envie de la caser quelque-part, et puis « Canicule, culicidae, semoule » est bien moins fun que « Canicule, culicidae, choucroute ».

En passant, un petit merci à Jean Yannes

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Déjà Décembre !

13 décembre 2016 Laisser un commentaire

Ce petit post ne devait pas être un bilan de l’année. De fait, je le prépare depuis la fin de l’été. Ça devait être un point d’étape, mais une semaine après l’autre, j’ai attendu encore et encore. Du coup, voici Décembre qui pointe le bout de son nez.
D’accord, bilan 2016…

Fin de la pause ?

A part quelques petits trucs, je n’ai pas fait grand-chose sur ce blog. Un post par semaine, ce n’est pourtant pas trop demander.

NaNoWriMo

Nanovembre 2016 vient de se terminer. Celui-ci s’est fait comme mon tout premier, en totale impro. D’habitude, depuis 2011, j’ai une vague idée avec un ou deux nœuds importants dans l’histoire, entre lesquels je navigue plus ou moins à vue, mais cette année, ça a été improvisé de A à Z.

Mon utilisation de Zim pour NaNoWriMo

Et oui, cette année, j’ai laissé tomber gedit, l’éditeur de texte de Gnome et mate, au profit de Zim. Zim est une espèce de croisement entre un wiki et un outliner. Outliner pour l’organisation des pages en arbre. Wiki pour les liens inter pages.

Potager en bacs

Mes expériences potagères se sont poursuivies cette année, avec une tentative de culture de pommes de terres en bac. La grosse déception a été du côté des haricots verts, dévastés par les limaces.

Écriture

A part nanovembre et le Campnanowrimo d’Avril, quelques petites amorces, mais rien de probant.

Travail

J’évite de parler travail ici, mais cette année, comme la précédente, d’ailleurs, la charge de travail a été assez énorme. Je suis très loin d’être un fainéant, mais une petite période un peu moins chargée serait la bienvenue.

Santé, forme

Presque impeccable ! A part deux incidents de parcours, tout va. J’ai même repris le sport.

Sport

Je suis judoka. Ca fait partie de moi, mais j’ai dû arrêter en 2000, suite à des blessures à répétition.

L’an dernier, je me suis acheté un vélo. Lourd, genre VTC, histoire d’être obligé de bien pousser pour avancer. Là il fait trop froid, et je n’ai pas l’équipement d’hiver, mais j’adore rouler sur les chemins de terre.

Aéromodélisme

Mon Spit n’est toujours pas terminé. J’ai remplacé le moteur d’origine anémique par un 200W à peine plus lourd mais qui tire vingt fois plus

Électronique

J’ai dû faire une pause sur les montages. La presbytie m’a rattrapé durant l’été, et j’en ai eu assez de souder mes doigts sur les plaquettes.
Côté arduino, j’ai un petit projet en cours, avec une VM genre chip8 , mais en pur 8bits, et pour les données et pour les adresses. C’est limité, mais c’est fun.

Politique

Je suis largement dégoutté par la politique en france. La loi travail est une ignominie qu’il faudra supprimer au plus vite. Je suis un humaniste, et il n’y a aucun parti humaniste ! La gauche n’est pas de gauche, la droite est d’extrême droite. Tout le monde se goinfre, et c’est le peuple qui trinque. Les prochaines élections puent la merde d’ici !
Et cet état d’urgence permanent utilisé pour museler l’opposition citoyenne! Mais pétard, on va où ? Ça peut paraître extrême comme opinion, mais je crois que la démocratie française est morte. Il va falloir reconstruire ça correctement. Pour le peuple, avec le peuple, par le peuple.

International

La chine à la tête d’Interpol. Des dictatures au conseil des droits de l’homme de l’ONU. Pourquoi pas Monsanto à l’Unisef ?

Tibet

Le sort de ce pays me préoccupe toujours. Apparemment, tout le monde s’en fiche ! Le mythe d’un marché commercial juteux et la peur de fâcher le géant servent bien les intérêts de cette dictature génocidaire qu’est la Chine.

Europe

L’ europe est dans le même état que la france, et inversement. Ce n’est pas beau à voir. Les accords commerciaux négociés en toute opacité ne vont pas améliorer l’ordinaire des citoyens européens.

Voilà. Un petit post pour me remettre le pied à l’étrier. Ça se termine sur quelques notes pessimistes, mais il ne faut pas s’y arrêter.

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Cookies ! Qui veut des cookies ?

13 janvier 2015 1 commentaire

Allez hop! Il y avait longtemps! Un petit coup de gu3ul3 Une petite râlerie pour bien continuer l’année.

Rien à voir avec les gâteaux plus ou moins sec et parfois trop cuits, quoique …

Pour faire court sans trop forcer le trait, ce sont des « petits » fichiers créés sur les machines des utilisateurs de sites web. Ils contiennent diverses informations prévues pour tracer l’usage fliquer améliorer l’expérience utilisateur. Bref, on ne sait pas toujours trop ce qu’ils contiennent, ni ce qu’ils font. Côté sécurité et vie privée, « ça craint un max », comme disent les jeunes d’il y a vingt ans.

Les cookies sont une bénédiction pour le programmeur web, mais une une calamité pour l’utilisateur un peu parano râleur. Rien de neuf de ce côté-là.

La nouveauté est que les sites, apparemment, sont maintenant obligés de demander la permission de l’utilisateur pour créer des cookies, en général par un affichage ou un dialogue. En passant, bonjour la traduction faite par un fainéant de première.

Demande standard d'acceptation des cookies

Demande standard d’acceptation des cookies

Au moins on est prévenu.

Par contre, on ne sait toujours rien de la recette secrète des cookies. Perso, je suis plutôt amateur de marbré à l’orange, mais j’aurais au moins voulu savoir ce que le site en question fait de ces cookies : ce qu’il y stocke, à quel usage réel, qui peut les lire, si leur contenu est transmis/vendu/etc, et à qui.

Au final, on a le droit d’accepter les cookies ou de ne pas utiliser le site. Point barre ! Impossible d’utiliser le site en question en mode restreint.

Où est le problème, demanderez-vous… Je choisis d’utiliser le site, ou pas. Il n’y a pas à tortiller du … bref !

Le problème, c’est qu’à mon sens ça tient du chantage. En passant, le dialogue dont la copie figure plus haut s’est affiché alors que je lançais le téléchargement d’un logiciel libre ! J’aurais compris et accepté en allant sur un forum, un wiki, un blog, un site commercial mais là… methink la liberté a mal au c#l d3rch3 postérieur.

PSs:

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