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Quatre mots dans un carnet

8 janvier 2019 1 commentaire

De temps en temps je parcours mes anciens carnets. Au fil de pages ouvertes « au petit bonheur, la chance », je redécouvre des idées, des « incipit » (mot apparemment invariable, je viens de l’apprendre), des listes de noms, de titres, des phrases qu’il m’a semblé à l’époque devoir inscrire quelque-part, des ébauches d’articles ou de micro nouvelles, en bref, de véritables fourre-tout à idées…

Les plus anciens – tout est relatif – de ces carnets sont peut-être les plus intéressants, avec parfois des inattendus. Une suite à « Page Blanche » que j’ai un temps envisagée puis abandonnée pour finalement l’oublier. Idée aujourd’hui bizarre, vu que ce premier roman, que j’hésite toujours à proposer à la parution pour des diverses raisons, me semble entier, complet, même si…

Bref, des notes en tous genres, parfois à me faire douter de ma mémoire. « La Morsure du Givre », par exemple. Quatre mots griffonnés à je ne sais quelle occasion vers 2013 si j’en crois la suite du carnet. Je me souviens de la neige de cette année-là, mais pas pas qu’il ait gelé à pierre-fendre. Là, c’est mon cerveau qui semble gelé.

Dernière impression d’un rêve ou d’un cauchemar notée à la va-vite avant que le quotidien ne l’efface presque irrémédiablement ? « La Morsure du Givre » m’apparaît maintenant comme la douleur d’une mémoire figée entre deux ou trois neurones, mais inaccessible. Impossible de remettre la main sur l’origine de la chose.

En dernier recours, ma mémoire faisant définitivement défaut, je me suis hasardé à soumettre ces quatre mots tout simples à une recherche sur les internets. Et Wikipedia lux fit.

Paru en 2013, « La morsure du Givre », septième opus de la série « Mercy Thompson » de Patricia Briggs est classé dans la catégorie bit-Lit, fantasy urbaine.

C’est … très éloigné de ce que j’affectionne habituellement. Du coup, si la mémoire m’est revenue, je ne comprends toujours pas le pourquoi de cette note de 2013.

Pour les amateurs qui ne la connaîtraient pas encore, la série est certainement intéressante, alors n’hésitez pas…

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Des geek lasagnes…

12 juin 2018 Laisser un commentaire

J’ai tout récemment fait la liste de mes projets en cours. Ce n’est – malheureusement ou heureusement, suivant l’angle de vue – qu’une partie de tout ce que j’ai commencé.

Les idées viennent plus vite qu’il ne faudrait, et chaque idée à peu près valable donne lieu à un brouillon de multiples brouillons, que ce soit sur papier ou sur l’établi, la table de salon, voire même la table de cuisine. En faisant « un peu » de rangement, j’en ai retrouvé une petite flopée bien installés dans leur coin et vivant leurs vies tranquillement sous diverses strates de documents, de brouillons, de revues, etc.

Des geek-lasagnes !

En vrac, une horloge à écran oled, le pico puter (en pleine hibernation tardive), une autre horloge « matrice de leds », un mod de boîtier de commande pour bandes de leds, le Blackstrad et sa tripaille soigneusement emballée, la future pi-station, divers essais d’adaptation d’une webcam sur un télescope… Je n’ai pas fini de creuser. Beaucoup d’électronique, mais aussi des projets en bois, en carton, en verre, en cuir…

Rillsoft-multi-project-gantt-chart

Comment s’en sortir

La réponse la plus immédiate est d’arrêter de commencer de nouveaux projets et d’écluser tout ce qui est en cours. Pas facile quand les idées viennent façon génération spontanée !

C’est clair que je dois vider la liste des « en-cours », mais comment éviter de l’allonger plus vite encore ?

Principe #1

Ne pas commencer un nouveau projet avant d’en avoir terminé deux. Je ne bricole pas que de l’électronique , et je peux me concentrer sur deux ou trois petits projets en cours sans me cantonner à un seul domaine.

Principe #2

Réserver du temps pour chaque réalisation. Je ne regarde pas la télévisions, ce qui me laisse deux bonnes heures le soir après les corvées quotidiennes. C’est suffisant pour avancer suffisamment vite et voir la progression avant d’aller se coucher, content du travail accompli.

Principe #3

Un projet, une semaine. Le BlackStrad, par exemple, est en vrac depuis bien trop longtemps, alors que le « gros-œuvre » pourrait être terminé en quelques soirées.

Principe #4

Un projet, un article sur le blog. C’est pour la motivation. Ça ne sera pas forcément un gros article ; une brève suffira parfois.

Principe #5

Commencer tout de suite.

Euh… J’peux pas, j’ai piscine.

Avant de commencer « tout de suite », il va falloir prioriser, en commençant par les plus petites-choses. Par effet boule-de-neige, ça devrait me libérer de la place et des neurones.

Deuxième effet, ça devrait aussi me permettre de commencer de nouveaux projets de profiter enfin de mes réalisations.

On s’y met ?

Allez, un premier lot, dans le désordre :

  • Une plateforme mobile (sur roulettes) pour mon rack à basses.
  • Un clavier « analogique » – si-si ! – nécessaire pour plusieurs projets à base de micro-contrôleurs.
  • Un éclairage à leds pour mon imprimante 3D.

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Cure d’amaigrissement pour mon smartphone.


J’ai changé de smartphone il y a plus ou moins deux ans. Mon vénérable Note, premier modèle est maintenant entre les mains d’un de mes frangins, après avoir reçu sa n-ième batterie et avoir été mis à jour vers LineageOS.

J’utilise depuis un Note 4. Nouvelle batterie, remise à zéro d’usine, flashage de la version officielle du constructeur, et mise à jour. Depuis, il tourne presque comme une horloge. Le presque tient à quelques petits coups d’humeur de temps en temps, mais rien de rédhibitoire.

Après ces deux années d’utilisation quotidienne, il est temps de faire un peu de ménage, et de procéder à quelques ajustements.

En préambule, un petit retour en arrière

Je n’en suis pas à mon coup d’essai dans le nettoyage et l’allégement de système. C’est un exercice très intéressant et ludique, toutefois moins facile avec les systèmes modernes.

J’ai possédé un Macintosh 512Ke acheté d’occasion, il y a une vingtaine d’années. Le bestiau n’avait pas de disque dur, et n’était doté que d’un seul méga octet de RAM et de deux lecteurs de disquettes. L’utilisation de principes analogues à ceux décrits plus loin permettaient dès le démarrage terminé, de disposer du système, des deux applications principales, Mac Write et un petit tableur dont j’ai oublié le nom, plus un éditeur de notes en « Desk Accessory » – DA pour les intimes. Le second lecteur de disquettes restait totalement libre pour y stocker mes documents.

Mes usages du smartphone

Mon téléphone me sert essentiellement pour

  • Téléphoner, envoyer et lire des SMS. Classique.
  • Lire les nouveaux articles sur les blogs que je suis.
  • Prendre des photographies. Actuellement mon téléphone en stocke plus d’un millier.
  • Écouter de la musique.
  • Récupérer et écouter des podcasts.
  • Me réveiller le matin, si je loupe le chant du coq. Les coqs se font rares…
  • Lire mes fils d’actualité sur Mastodon et Diaspora.
  • Faire quelques calculs avec l’application Free-42. RPN rules !
  • Regarder quelques (sic!) vlogs sur YT lorsque c’est nécessaire/possible/intéressant.

Quelques outils me sont nécessaires, essentiellement pour procéder à des sauvegardes.

Nettoyage des applications inutilisées

L’espace de stockage est suffisant sur le Note-4, mais ce n’est pas une raison d’en abuser. Au fil du temps j’ai installé des applications, quelques utilitaires, deux ou trois jeux.

Je ne joue que très rarement. Un bon bouquin ou un peu de codage sont bien plus utiles pour mon ordinateur biologique. Exit donc les jeux.

Les applications de réseaux sociaux habituels, FB, TW, G+, etc ne peuvent pas être désinstallés, mais leurs mises à jour désormais inutiles dans mon cas le peuvent. Hop, quelques dizaines/centaines (je n’ai pas mesuré) de MO sont libérés. Je les ai par ailleurs désactivés dans les paramètres du téléphone.

Exit également les Speed-Test, émulateurs, éditeurs de mémo, dictionnaires, claviers virtuels et autres items apparentés.

Une bonne chose de faite !

Les services superfétatoires

Par mesure d’économie de batterie, de bande passante, et de forfait – encore que mon forfait actuel est plus que suffisant – je désactive systématiquement tous les services inutilisés :

  • Bluetooth
  • GPS
  • Mise à jours système
  • Mise à jour automatique des applications
  • Multi fenêtre
  • Point d’accès mobile
  • D’autre que j’ai oubliés, faute d’utilisation

Besoin d’une connectivité bluetooth ? J’active lorsque c’est nécessaire et désactive sitôt après. Wifi, Données mobiles, GPS ? Idem.

En passant, j’utilise le même principe pour contrôler ma consommation d’électricité domestique : seuls le réfrigérateur et la chaudière restent allumés – branchés – en permanence. Même la box internet y passe.

L’écran d’accueil

De quatre, je suis passé à un écran d’accueil qui regroupe sous l’horloge ,qui est l’unique widget que j’utilise, les applications les plus utilisées.

Dans le lanceur d’application – j’utilise Nova, dont j’ai acheté une licence – les applications inutiles ou inutilisées sont progressivement regroupées dans un unique dossier/tiroir/whatever.

Le dock

Le dock regroupe mon top-four des applications que j’utilise :

  • Free-42 : émulation d’une calculatrice HP 41/HP 42.
  • Un dossier contenant le répertoire, l’application de téléphonie, les messages
  • L’horloge/alarme (mon réveil matin)
  • Un dossier contenant les applications de photographie de « galerie photo. »

Au centre l’accès à la liste complète des applications installées.

Un petit plus, en passant

Mon téléphone ne contient pas de données « critiques », type numéro de carte bleues, mais je préférerais qu’en cas de perte ou de vol, personne ne puisse y récupérer quoi que ce soit. Un téléphone, c’est comme une brosse à dents : c’est personnel.

J’ai donc activé le chiffrage  du téléphone et de la carte SD. Ça  monopolise le téléphone le temps de tout chiffrer, mais la perte de performances en utilisation courante est imperceptible.

Ce qu’il reste

Au travail, j’utilise mon téléphone de bureau, bien pratique avec son casque « enveloppant ». Pour le reste, je téléphone très peu. Par contre, je ne me limite pas côté SMS, même si je tente de rester concis.

Ce qu’il reste, donc, c’est que j’aurais plus besoin d’un téléphone un peu moins smart, qui serve pour les  conversations vocales, les SMS, la musique et la photographie, et qui fournisse un accès internet mobile par Wifi lorsque c’est nécessaire. La partie internet – Web, mail, etc – serait utilisée depuis une tablette, ou un Netbook. Ça ferait deux appareils au lieu d’un seul, mais deux appareils optimisés pour leurs usages respectifs.

Sur ce point, je ne suis clairement pas dans l’air du temps : du PDA totalement déconnecté des années 1990/2000 au smartphone/phablet tout-en-un et ultra-connecté d’aujourd’hui, je pense que nous sommes passés d’un extrême à l’autre.

Ménage terminé …

Cette petite digression terminée, mon téléphone est un peu allégé. L’activation des données mobiles ou du Wifi ne provoquent plus de délais dus par exemple à la détection des mises à jour, et les applications qui me servent réellement sont plus rapides à retrouver dans mon unique page d’accueil.

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Quel foutoir, ce blog !


Plus de deux cent articles ! Deux cent !
Bien sûr, je n’ai pas été très régulier, mais quand-même…

La toute première incarnation n’était qu’une suite de pages statiques, puis je suis passé sous NanoBlogger dont j’ai adoré le fonctionnement en ligne de commande, et enfin WordPress avec trois blogs que j’ai assez vite fusionnés. Deux cent billets, donc, sous des dizaines de catégories.

En ajoutant les « mentions légales », et plus précisément la partie concernant les cookies, je me suis souvenu de cet article « Cookies ! Qui veut des cookies ? » et là, presque impossible de mettre la main dessus.

Clutter in basement

Ajouter de nouveaux articles régulièrement – euh… hum… ok, bon – c’est très bien, en soi, mais les sujets sont aussi divers que variés (voire avariés pour quelques-uns), et même en utilisant les catégories et les mots clefs, c’est foutoirdesque au possible (je sais , il n’y a pas de ‘d’ à foutoir, mais je néologise comme je veux !) .

Pour résumer la situation, ce blog a besoin d’un peu d’attention.

L’aspect visuel

J’ai choisi il y a … longtemps un des thèmes gratuits proposés par WordPress. Il n’est pas extra-ordinaire, mais il fait le job :

  • Entête classique
  • Liens « A propos », etc sans oublier maintenant les mentions légales (m’ont bien fait ch13r celles-là)
  • Les articles en colonne
  • Les widgets sur le côté droit : abonnement, derniers articles et commentaires, blogo-liste, etc
  • Pied classique, qu’on ne voit pratiquement jamais.

C’est très basique, mais assez fonctionnel.

Je choisirais bien un autre thème visuel, mais lequel ? Monochrome comme l’actuel, coloré, sobre, psychédélique, … ?

Les séries d’articles

Je ne fais pas de séries pour faire durer le suspens ou rendre accro les lecteurs et les abonnés. Chaque série correspond à un projet : pico-puter, mini-établi, etc, et entre le début de la réalisation et éventuellement la finalisation, il peut se passer du temps, et j’ai préféré faire des billets courts pour chaque étape plutôt qu’un article complet mais long à la fin.

Comme chaque projet ou réalisation a jusqu’ici eu droit à sa catégorie, et que je n’ai pas l’intention de m’arrêter de sitôt, ça fait un peu « multiplication des pains », avec de plus en plus de catégories. Du coup, le nuage de tags est un peu touffu.

J’ai dans l’idée de créer une espèce de menu pour chaque réalisation. WordPress permet de le faire, et ce menu serait placé soit dans l’entête, soit en haut  de la partie droite du blog. Je vais tester les deux, histoire de voir.

Les « One-shot » et autres divagations

Les one-shot sont des « histoires courtes », genre micro-nouvelles, écrites quand j’en prends le temps, ou lors des « Camp NaNoWriMo ». Les divagations ne sont que des élucubrations un peu déjantées. Il faudrait d’ailleurs que je m’y remette.

J’ai relu quelques-unes de mes histoires courtes. Certaines ont besoin d’être reprises et d’autres mériteraient peut-être une suite. J’ai commencé ce travail, et les One-shot auront droit à leur menu. En attendant, j’hésite à les planquer (pour certains j’ai honte vu les coquilles que j’ai découvertes).

Les catégories et mots clefs

Catégories, mot-clefs, mots-clefs, catégories, les deux sont quasiment « kif-kif », mais il y en a trop. Je dois simplifier tout ça, aplatir la hiérarchie de catégories et peut-être supprimer les « catégories-projets », remplacées par le menu. Reste à voir si je conserve et les catégories, et les mots clefs.

On s’y met ?

Ce n’est pas tout de dire : il faut faire.

Always a Work in Progress (Augapfel)

Il y a du travail, et je ne compte pas tout faire en une seule fois. J’ai commencé, juste un peu. Les liens dans l’entête, par exemple, ont déjà été renommés, et les pages auxquelles il mènent remaniées. J’ai également commencé (mais pas encore publié) le menu des One-Shots.

Le but de ce « ravalement » est de faciliter la navigation du lecteur, de lui permettre de s’y retrouver. Aussi, n’hésitez pas à commenter ce billet, pour me faire part de vos remarques et conseils.

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Les photographies utilisées dans ce billet sont issues de Wikimedia Commons.
Dans l’ordre :

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Un peu de rangement !

18 avril 2017 Laisser un commentaire

J’ai tendance à accumuler, et tant que ça passe, … ça passe. Sauf que là, ma table basse est partie sur le même chemin.

Constat

Ne dites rien, je sais. Honte à  moi. Et encore, une pile de CD, des bouquins, une antique PSP fat, custom-fw-isable mais en panne, un vieux laptop mort de chez mort , son chargeur et environ deux kilos de publicités ( le jour où on sera réellement taxés sur le volume de déchets, ça va faire mal ! ) ont déjà été enlevés de là, l’occasion pour moi de redécouvrir l’aspect pin teinté miel de la table. EH oui, il y a du beau en tout, ou presque.

Je suis bordélique tendance empilage, mais aucun reste alimentaire ! Bref, là-dedans se cachent revues diverses et variées, un calendrier, des kleenex propres, plusieurs télécommandes, quelques surprises oubliées et deux sacs en kraft épais.

Allez, courage! On étale un peu pour tenter d’y voir un peu plus clair, et on commence à trier.

Impossible de trouver un stylo dans cette maison. Apparemment, plusieurs se planquaient entre le MRA numéro 852 (plan encarté d’un Mirage F1) et le Coffee Racer de Février 2017. En passant, je regrette vraiment de n’avoir pas passé mon permis moto en même temps que l’autre. Désolé pour le flou de la photo. Manque de sommeil et excès de café, ça ne pardonne pas longtemps. De droite à gauche les titulaires, les remplaçants et un zombie.

stylos

Autre morceau de bravoure, la junk box. Tout n’est pas à jeter, mais un sérieux tri s’impose.

junk_box

En vrac, quatre télécommandes (manque encore celle de la radio), un pavé numérique, un chargeur USB, le chargeur de la PSP, deux éléments de Wii en panne, quelques câbles, mon accordeur pour basse/guitare, quelques barrettes mémoire à donner à une asso, un câble laplink (quand-même !) pas mal de petites choses à jeter/recycler et un petit bidule bleu bien caché en bas à droite.

Après quelques étapes supplémentaires, le résultat est assez plaisant :

résultat_final

Restent de droite à gauche et de base en haut :

  • La tablette ventilateur pour ma Remington.
  • Un premier calepin pour mes brouillards (des brouillons de brouillons)
  • Un second calepin pour mes notes et brouillons
  • Ma bonne vieille liseurs PRS T3
  • Deux piles de revues à lire. J’ai pris du retard depuis cet été, quand mes bras sont soudainement devenus trop courts pour ma vue.
  • Ma junk box bien allégée et mon stock de crayons, graphites, et autres outils à gribouiller
  • La remplaçante de mes X télécommandes, une Harmony 650 enfin configurée.

En petits bonus, j’ai retrouvé un antique et maintenant inutile Kobby de marque Nec, un médiator que je perds toujours quand j’en ai besoin, et mon vieux capo totalement superfétatoire pour la basse.

les_bonus

Le médiator sert de temps en temps. Quand au reste…

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Des listes pour ne rien oublier

6 août 2009 Laisser un commentaire

Le titre de cet article paraît d’une évidence toute simple.

Pourtant, pour la plupart des gens, les actions sont dictées par la nécessité et l’urgence, et ce dans tous les domaines: études, loisir, travail, logement, etc.

En résultent forcément des oublis, des erreurs, et des situations de stress où il faut soit récupérer le coup, en trimant des heures durant, soit éponger les pertes de temps et d’argent.

Une solution simple à ce manque d’organisation est de d’écrire dans des listes tout ce qui est à faire : les achats à effectuer, poster le courrier, faire les comptes, et j’en passe.

La plupart des assitants numériques fournissent une application de type « liste de tâches », « à faire », « todo », etc.

Il suffit d’y saisir la liste de toutes les choses qui attendent d’être faites. Une tâche effectuée en sera supprimée. Simple mais efficace.

Dans mon cas la liste était très longue, bien entendu, et l’idée de la parcourir pour l’écluser me faisait littéralement pâlir d’avance.

L’utilisation de catégories (terme emprunté aux PDA sous Palm OS) et d’autres artifices permettent de répartir la liste suivant des thèmes comme le domaine d’activité, le contexte.

J’ai tout simplement classé mes « tâches » suivant leurs échéances :

  • aujourd’hui
  • cette semaine
  • ce mois-ci
  • plus tard

Par ce biais les listes deviennent plus simples, plus courtes, et plus faciles à gérer car il suffit d’en supprimer les tâches terminées et d’ajouter les nouvelles au bon endroit.

J’ai maintenant laissé tomber les PDA, et mes listes ont à nouveau changé de forme et de support :

  • Calepin au format poche : actions ponctuelles de la semaine (listes de courses, appels à passer, etc),
  • Carnet format A6 : listes d’anniversaires et planning mensuel,
  • MyMonkeyGtd : projets et actions non triviales.

En écrivant toutes les choses à faire dans des listes on gagne sur plusieurs tableaux :

  • Ce qui doit être fait est clairement identifié,
  • Les choses sont faites au fur et à mesure,
  • Beaucoup moins d’oublis à déplorer,

et donc :

  • Beaucoup moins d’oublis à déplorer,
  • L’esprit est disponible pour effectuer les tâches en attente,
  • Beaucoup de stress inutile est évité.

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Une soirée bien utilisée, ou comment se réapproprier l’espace

17 août 2008 Laisser un commentaire

Quel fouttoir!

Depuis que je vis seul j’ai appris pas mal de choses :

  • Cuisiner, pour que mes enfants se régalent quand ils viennent,
  • Faire les comptes,
  • Gérer l’intendance,
  • Gérer l’administratif

Tout va pour le mieux, donc.

Pas tant que ça en fait. Là où le bas blesse, c’est qu’au fil du temps et sans que je m’en rende compte, la foire s’est installée un peu partout.

Sans m’en rendre compte car passant la journée au travail, une partie de la nuit à dormir, le reste du temps à faire les « corvées » quotidiennes :

  • la table a été envahie par les dessins des enfants (pratique pour en changer souvent sur mon bureau) les vieux ordinosaures portables (encombrant et poussièreux à force).
  • le meuble pour l’administratif déborde de pièces informatiques diverses
  • la radio est recouverte de chargeurs et sert de support à un avion RC en cours de réparation
  • l’autre meuble est recouvert de vieilles disquettes, de factures, de boîtes vides, etc
  • les boîtes de CD se sont dispersées entre le meuble de télé, les étagères, le bureau
  • le bureau est couvert de tickets de caisses, de notes, de cartouches vides, et j’en passe

Un vrai fouttoir (je me répète, je sais, le chat me le dit souvent quand je le croise sur le parking, ^^ ), pour ne pas dire plus.

Comme quoi on peut s’améliorer dans plusieurs domaines tout en en laissant un autre partir à vau-l’eau.

Cette année mes enfants passent le mois d’Août avec moi.

Comme avant chaque congé scolaire donc, il a fallu se débrouiller pour que l’appartement redevienne vivable en famille.

On s’y met?

L’avion est parti tenir compagnie à ses confrères dans l’armoire, partie modélisme; idem pour les chargeurs.

Les dessins sont empilés et rangés avec le reste. Par la suite j’ai dans l’idée de les relier avec une couverture rigide pour en faire des bouquins que ma fille pourra compléter.

Les vieux ordinateurs portables HS sont stockés en bas du meuble à bouquins, le seul endroit que j’ai trouvé convenable, et où je suis sur de les retrouver quand une réutilisation sera possible.

Les vieilles disquettes pourront servir pour le PC 1512 (XT acheté en 1988, comportant 512 Ko de RAM, deux lecteurs 5,25 pouces et un disque dur de 40 Mo). Elles sont donc stockées au même endroit que l’ancêtre.

Les boîtes vides ont été soit jetées soit utilisées pour stocker à peu près proprement stylos, agrapheuse, et autres items utiles de temps à autre.

Les factures sont empilées en un seul tas pour classement et rangement en fin de semaine.

Le reste est soit classé en vrac pour rangement ultérieur, soit donné, soit jeté.

Bilan : une bonne soirée

En deux heures à peine:

  • Cette partie du logement est redevenue pleinement utisable : poste de radio accessible et table disponible pour les repas
  • C’est visuellement plus plaisant.
  • J’ai un petit projet de reliure pour ma fille, et quelques autres en réserve

Bien sur il reste à dégager le bureau, mais ça ne devrait pas prendre trop de temps

J’ai donc passé une soirée bien productive, c’est en fait un bon petit investissement pour le mois de congés en famille.

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Organiser les signets internet

8 juillet 2008 Laisser un commentaire

Mon utilisation du Web a suivi tout naturellement l’historique des fonctionnalités des navigateurs internet.

Le fichier texte contenant une liste d’url est devenu une page html facilement transportable d’un ordinateur à  l’autre, puis s’est vite vue réintégré dans le menu Signets, réparti en sous menus par thèmes, enfin complété par les signets RSS et autre Atom.

Ce capharnaüm est au fil du temps devenu ingérable et difficilement synchronisable entre les machines auxquelles j’ai accès.

Y retrouver un signet en particulier relevait de l’exploit, et le temps passé sur internet devenait trop important par rapport au bénéfice que j’en tirais .

Ce résumé rapide montre comment un outil très utile – Internet – peut devenir chronophage donc une charge plutôt qu’un investissement rentabilisé.

En utilisant quelques règles simples, il est très possible de redonner à  cette jungle l’aspect d’un jardin bien entretenu pour surfer moins mais mieux:

  • Regrouper les signets essentiels dans la barre d’accès rapide
  • Regrouper les autres signets les plus utilisés dans un dossier rapidement accessible
  • Classer les autres signets internet par domaines d’activités
  • Ranger à  part les nouveaux signets
  • Utiliser les flux RSS et Atom quand cela s’applique
  • Ne pas négliger la sauvegarde

Regrouper les signets les plus utilisés dans la barre d’accès rapide

Certains navigateurs l’appellent « barre personnelle ».

Les signets les plus utilisés – intranet, annuaire, webmail, applications « métier » – y sont accessibles d’un clic.

Cette barre d’accès rapide est complétée par le dossier « Fub », présenté plus bas.

Regrouper les autres signets les plus utilisés dans un dossier rapidement accessible.

Les 10 ou 15 signets les plus utilisés sont regroupés dans un dossier appelé « Fub » – pour Frequently Used Bookmarks. J’ai retenu pour ce dossier les signets vers mon relevé de comptes, deux ou trois webmails, et quelques autres sites pour lesquels aucun flux de type RSS n’est proposé.

Pour que ce dossier reste d’une taille raisonnable, j’ai pris pour principe que si le nombre des signets de ce dossier dépasse une limite fixée, alors les signet le moins récemment utilisé seront déplacés vers la racine du menu des signets, en attendant soit leur classement dans le dossier auquel ils se rapportent, soit leur suppression.

Dans cette configuration, l’élément recherché est directement visualisé dans le dossier « Fub », et lancé d’un simple clic.

Ce dossier « Fub » doit être accessible rapidement au clavier.

Classer les autres signets internet par domaines d’activités

Chaque domaine est rangé dans un dossier. Ainsi je retrouve facilement les documents de références, FAQs, sites officiels, etc des domaines Oracle, Delphi, Linux, Aéromodélisme, Droits de l’homme, etc.

Ces dossiers sont regroupés dans un dossier commun au même niveau que « Fub », et un élagage peut être nécessaire de temps en temps, pour conserver un système clair et utilisable.

Ranger à  part les nouveaux signets

Laisser le navigateur placer les nouveaux signets là à l’emplacement par défaut.

Si j’accède à  un de ces signets dans les 10 ou 12 jours qui suivent leur création, il sera déplacé dans le dossier le plus approprié, voire dans le dossier « Fub ».

Dans le cas contraire, une suppression est toute indiquée.

Utiliser les flux RSS et Atom

Les fonctionnalités Atom sont peu ou prou équivalentes à  celles de RSS, mais je ne les utilise pas. Je n’en reparlerai plus ici, mais on peut leur appliquer les mêmes règles qu’à  RSS.

Les flux RSS – ou RSS, tout court – signalent les dernières mises à  jour des sites proposant ce service.

Partant, ils me procurent un gain de temps énorme dans mon parcours d’internet.

Les sites en question sont en général des blogs et des forums, bien qu’un site classique puisse fournir un flux RSS.

L’utilisation des flux RSS permet d’éviter la surpopulation des dossiers de signets.

J’utilise Brief, qui est un lecteur RSS intégré à  FireFox et sa navigation par onglets. Cela permet de ne pas encombrer la barre de tâches du système.

Une de ses lacunes, outre le manque ce certains raccourcis clavier dans les menus, est qu’il ne permet pas de regrouper les flux dans des dossiers, ce qui m’empêche d’appliquer la même gestion que pour les signets internet.

La conséquence fâcheuse est qu’à son tour, le dossier des signets RSS est de plus en plus encombré.

Ne pas négliger les sauvegardes

La majorité des navigateurs internet et des lecteurs RSS permettent l’import et l’export de signets et liens RSS.

Comme il serait dommage de perdre ces outils de navigation – signets et RSS – pour avoir voulu économiser quelques minutes, n’hésitez pas à  utiliser cette faculté d’import et d’export.

Comme dans tout autre domaine, la gestion des signets internet et des flux RSS doit obéir à  trois règles : Sauvegarder, sauvegarder, et sauvegarder encore.

Une règle supplémentaire veut que l’on teste ses sauvegardes (dans un profil FireFox séparé par exemple).

En conclusion

Ma gestion des signets Internet est maintenant stable dans le temps, et l’utilisation des flux RSS me procure un gain de temps énorme, à  condition de rester raisonnable, surtout au travail, et de ne pas s’embarquer dans une lecture tous azimuts.

Ma prochaine étape est d’utiliser un lecteur RSS plus riche en fonctionnalités que Brief, ou Sage, que j’utilisais précédemment. La fonction qui fera la différence est la possibilité de regrouper les signets RSS par domaines.

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Organiser les flux Rss

8 juillet 2008 Laisser un commentaire

J’ai présenté dans dans un précédent billet comment j’organise mes signets internet, le but étant de catégoriser les signets en fonction du contexte de lecture et de leur fréquence d’utilisation.

Les signets Rss y étaient abordés, mais sans entrer dans les détails, n’ayant alors aucun système pratique à proposer.

Mon navigateur internet est Firefox (version 2 pour le moment), auquel j’ai adjoint le lecteur de Rss Brief, mais ce qui suit est adaptable à tout navigateur et lecteur RSS sur une plateforme courante (linux, windows, Mac OS/X, etc).

Brief ne permet pas de créer des catégories, mais permet de désigner le dossier dans lequel il ira chercher les url des flux à mettre à jour.

Il est donc possible de classer les flux en plaçant leurs signets dans des dossiers différents.

J’utilise les principes suivants :

  • Créer un dossier par contexte de lecture
  • Nommer clairement et classer immédiatement les nouveaux signets
  • Identifier et supprimer les flux Rss les moins lus
  • Lire les flux en fonction du contexte courant
  • Sauvegarder et synchroniser

Un dossier par contexte de lecture

Le dossier utilisé pour la lecture des flux est sélectionnable dans le dialogue de configuration de Brief.

J’ai donc créé un dossier par contexte de lecture. Ces dossiers sont placés dans un dossier appelé « Rss » placé à la racine des dossiers de signets de Firefox. Chaque dossier est nommé en indiquant le contexte et une courte remarque entre parenthèses, par exemple : « Privé (ne pas utiliser au taf) ».

Pour le moment mes dossiers concernent les contextes Blogging, buje, Productivité, Hck, Privé, plus un dossier pour les flux d’utilité professionnelle. Je n’utilise un dossier que lorsque le contexte s’y prête.

Les signets Rss existant ont donc été répartis dans le dossier le plus approprié.

Nommer clairement et classer immédiatement les nouveaux signets

Chaque signet doit indiquer par un nom explicite de quel flux il s’agit.

On pourra utiliser un système de tags, ou des noms à rallonge si on préfère; l’important est de s’y retrouver.

Ceci permet de retrouver facilement un flux particulier.

Chaque dossier pourra être trié par ordre alphabétique. Ainsi, si un système de préfixes par thèmes est utilisé, les flux d’un même thème seront automatique regroupés.

Identifier les flux les moins lus

Je n’ouvre un flux que si j’en lis les entrées. En corollaire, si je ne lis pas un flux, je ne le marque pas comme lu.

En fin de parcours entier d’un flux, et si aucune entrée du flux ne m’interresse, je marque le flux entier comme lu, même si seulement une ou deux entrées ont été lues.

Ainsi en début de la session de lecture suivante, et avant de mettre les flux à jour, les moins utilisés ont un nombre de non lus plus élevé que les autres.

Si un flux n’est plus utilisé, je crée un signet ‘statique’ vers le site web d’origine du flux. Ce signet sera placé dans le dossier de signets par défaut. Enfin le signet RSS en question est supprimé.

Le lien statique vivra sa vie comme tel, jusqu’à inclusion dans le dossier « Fub », classement dans un dossier plusadéquat, suppression, ou même réintégration via un signet RSS, comme indiqué ici (ajouter la référence).

Ne parcourir que les flux du contexte de lecture courant

C’est un principe simple pour rester efficace. Par exemple, il est inutile au travail, de lire les flux d’intérêt privé, ou dans un contexte d’élaboration d’un article de lire les flux en dehors du sujet de l’article.

Avec Brief, il suffit dans le dialogue de configuration, de désigner le dossier correspondant au contexte de lecture.

Sauvegarde et synchronisation

Après chaque session de lecture, si le contenu d’un dossier de signets RSS a été modifié, j’exporte le contenu du dossier, et je sauvegarde le fichier d’export.

J’en profite également pour exporter également les signets internet (ceinture et bretelles).

En conclusion

En organisant les signets internet et les signets Rss, on obtient un système relativement simple mais bien organisé, adapté à une utilisation dans des contextes multiples, et surtout évolutif.

Ce système permet un accès rapide aux ressources internet nécessaires à l’activité en cours, tout en filtrant les éléments de distractions, permettant ainsi des sessions de travail plus efficaces.

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